Comment réagir en cas de doute ou de dévoilement?

Signalez la situation à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) de votre région.

Il n’est pas nécessaire d’avoir de certitude ou de preuve pour signaler une situation. Vous pouvez communiquer avec la DPJ pour lui faire part d’une situation que vous considérez comme inquiétante, compte tenu des confidences de l’enfant, des attitudes ou des comportements manifestés par celle-ci ou celui-ci ou par ses parents. La DPJ évaluera la situation et déterminera si des mesures doivent être prises pour protéger l’enfant.

Comment signaler?

Vous pouvez signaler la situation en communiquant avec la DPJ de votre région, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. L’identité de la personne effectuant le signalement est confidentielle.

Ai-je l’obligation de signaler?

Toute personne, parent, professionnel·le travaillant auprès des enfants, employé·e du réseau de la santé et des services sociaux, enseignant·e, éducateur·rice œuvrant dans un milieu de garde et policier·ère doivent signaler toute situation d’abus sexuel.

Pour vous aider, consultez le document Faire un signalement à la DPJ, c’est déjà protéger un enfant.

Quoi faire si un·e enfant me fait des confidences?

  • Demeurez calme devant l’enfant.
  • Écoutez ouvertement l’enfant et ne le jugez pas.
  • Montrez-vous rassurant·e.
  • Dites-lui qu’elle ou il a pris la bonne décision en vous parlant de ses difficultés.
  • Faites-lui comprendre que vous le croyez.
  • Ne lui promettez pas que vous garderez son secret.
  • N’interrogez pas indûment l’enfant et laissez-lui la chance de parler librement. Des questions suggestives pourraient l’influencer.
  • Notez dès que possible les paroles de l’enfant.

Un·e enfant ou un·e adolescent·e victime de violence sexuelle doit se sentir soutenu·e et protégé·e par ses parents ou d’autres adultes significatifs.

Apprenez-en plus sur comment les jeunes sont référé·e·s à Marie-Vincent