La violence sexuelle, même sans contact physique, entraîne des conséquences dévastatrices chez les enfants et les adolescent·e·s.
À court terme, les jeunes victimes de violence sexuelle peuvent souffrir de problèmes émotionnels, psychologiques et de santé physique importants. Des séquelles sévères peuvent aussi se manifester dans de multiples domaines du fonctionnement, incluant l’adaptation et le fonctionnement interpersonnel, la régulation des émotions, la cognition, la mémoire, les fonctions neurologiques, l’humeur, le comportement, l’attention, l’attachement et le contrôle des impulsions.
Les jeunes victimes de violence sexuelle sont significativement plus à risque de présenter :
Les jeunes ayant vécu ce type de violence sont plus susceptibles :
Les jeunes avec un antécédent de violence sexuelle s’engagent plus souvent dans des comportements à risque tels que :
Les jeunes qui ont été victimes de violence sexuelle sont plus à risque de vivre une grossesse à l’adolescence :
Les jeunes victimes de violence sexuelle sont plus à risque que les non-victimes de présenter une série de problèmes de santé physique (obésité, troubles gastro-intestinaux, symptômes cardiopulmonaires, diabète, problèmes gynécologiques).
Ces conséquences peuvent conduire à des perturbations importantes dans la trajectoire du développement mental des jeunes et ont souvent des répercussions à long terme, pouvant conduire à un dysfonctionnement et à une détresse significative à l’âge adulte.