Comment référer un·e jeune à Marie-Vincent?

Les enfants ayant vécu une ou des violences sexuelles signalées à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) ou à la police et dont les faits ont été fondés, les enfants de moins de 12 ans présentant des comportements sexuels problématiques et les adolescent·e·s victimes de violence sexuelle peuvent être référé·e·s aux Centres d’appui aux enfants et à la jeunesse afin de bénéficier de nos services.

Marie-Vincent n’offre pas de service d’urgence. Pour savoir comment agir en cas de doute ou de dévoilement, rendez-vous sur la FAQ.

Processus de référence

Pour référer un·e jeune au Centre d’appui aux enfants et à la jeunesse Marie-Vincent, les enfants, adolescent·e·s ou leurs proches doivent être référé·e·s par un·e professionnel·le. La ou le professionnel·le doit s’assurer que le dossier de l’enfant ou de l’adolescent·e répond aux critères de référence de Marie-Vincent. Ensuite, la ou le professionnel·le doit communiquer avec la réception de Marie-Vincent pour fixer un rendez-vous téléphonique avec un·e agent·e d’accès aux services, qui durera jusqu’à 45 minutes. Un dossier sera alors créé, consignant toutes les informations pertinentes. Une fois la demande de services complétée, l’enfant ou l’adolescent·e est inscrit·e sur la liste d’attente et la famille pourrait bénéficier des services en intervention immédiate, selon leur volonté.

Les références doivent être faites par des partenaires de Marie-Vincent, notamment :

  • Un·e intervenant·e de la Direction de la protection de la jeunesse, d’un CISSS ou d’un CIUSSS (CLSC, CSSS)
  • Un·e intervenant·e du milieu scolaire
  • Un·e intervenant·e d’un organisme communautaire ou privé
  • Un·e membre du personnel médical (infirmière ou infirmier, médecin, etc.)
  • Une policière ou un policier qui a procédé à une investigation policière

Informations requises lors de la référence

Pour effectuer une demande de services, la ou le référent·e doit s’assurer d’avoir en main et d’être en mesure de partager :

  • Le consentement aux services des détenteurs de l’autorité parentale (pour les enfants de moins de 14 ans) ou de l’adolescent·e (si plus de 14 ans).
  • L’autorisation à transmettre les informations pertinentes au dossier.
  • Tous les rapports pertinents concernant l’enfant ou l’adolescent·e (par exemple : un rapport d’évaluation de la DPJ).
  • L’ordonnance ou un extrait de celle-ci recommandant ou ordonnant un suivi à Marie-Vincent, le cas échéant.
  • Un extrait de l’ordonnance précisant qu’il y a eu un retrait des attributs parentaux et qui nomme le nouveau détenteur de l’autorité parentale, le cas échéant.
  • De compléter et transmettre une demande à l’Indemnisation des victimes d’actes criminels (IVAC) pour les enfants et les adolescent·e·s victimes d’agression sexuelle.
  • Toutes les informations requises pour l’appel avec l’agent· d’accès aux services.

Informations à transmettre à l’agent·e d’accès aux services

Coordonnées complètes de l’enfant, de l’adolescent·e et des parents

Contexte de la violence sexuelle ou des comportements sexuels problématiques

Contexte du dévoilement de violence sexuelle

Interventions optimales tentées pour les enfants de moins de 12 ans qui présentent des comportements sexuels problématiques

Fonctionnement général de l’enfant ou de l’adolescent·e (symptômes, difficultés, présence ou non de comportements à risque, comportements sexuels problématiques et antécédents d’agressivité ou de violence)

Contexte familial

Professionnel·le·s impliqué·e·s : noms des intervenants, coordonnées, fonctions et raisons des suivis actuels et passés

Informations sur la trajectoire sociojudiciaire : entrevue d’investigation policière, démarches DPJ, démarches de consultation médicale, démarches judiciaires, etc.

Informations sur la démarche avec l’IVAC pour les enfants et adolescent·e·s victimes de violence sexuelle

Critères de référence

Enfants de moins de 14 ans victimes de violence sexuelle

Pour qu’un enfant de moins de 14 ans victime de violence sexuelle soit référé à Marie-Vincent, plusieurs critères doivent être respectés. D’abord, un signalement doit avoir été fait à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) et les faits de violence sexuelle doivent être reconnus comme fondés par la DPJ ou les services policiers. De plus, les détenteur·trice·s de l’autorité parentale, y compris si l’un·e d’elles·eux est l’agresseur·e, doivent consentir à la référence et aux services. Les parents ou l’adulte significatif accompagnant l’enfant doivent être mobilisés pour participer activement à la démarche, en se déplaçant une fois par semaine pour toute la durée du suivi. Enfin, une demande d’indemnisation pour les victimes d’actes criminels (IVAC) doit être complétée pour débuter les services.

Consultez la page de soutien aux enfants victimes de violence sexuelle.

Enfants de moins de 12 ans présentant des comportements sexuels problématiques

Une analyse sommaire des comportements sexuels de l’enfant sera effectuée afin de déterminer si ceux-ci sont effectivement problématiques et que des interventions optimales ont été tentées. D’autres critères seront également analysés tels que la mobilisation et la disponibilité d’un·e adulte accompagnateur·trice pour la démarche ainsi que l’obtention du consentement des détenteur·trice·s de l’autorité parentale. Les critères de référence incluent l’âge de l’enfant (moins de 12 ans) et le consentement des détenteur·trice·s de l’autorité parentale aux services. Les comportements sexuels problématiques doivent persister malgré les interventions des parents ou des professionnel·le·s impliqué·e·s. Les parents ou l’accompagnateur·trice de l’enfant doivent être mobilisé·e·s et prêt·e·s à participer activement à la démarche, en se déplaçant à Marie-Vincent une fois par semaine pour toute la durée du suivi.

Consultez la page de soutien aux enfants victimes de violence sexuelle.

Adolescent·e·s de 14 à 17 ans victimes de violence sexuelle

Pour qu’un· adolescent· de 14 à 17 ans victime de violence sexuelle soit référé à Marie-Vincent, un signalement à la DPJ doit avoir été effectué pour la situation de violence sexuelle, mais il n’est pas nécessaire que celle-ci soit reconnue fondée par la DPJ ou par le service de police. L’adolescent·e doit consentir à la référence et aux services, être volontaire, mobilisé·e par la démarche et prévoir de se déplacer à Marie-Vincent une fois par semaine pour toute la durée des services. Enfin, une demande d’indemnisation pour les victimes d’actes criminels (IVAC) doit être complétée pour débuter les services.

Consultez la page de soutien aux ados victimes de violence sexuelle.