Ensemble, nous pouvons offrir les meilleurs services aux enfants et aux adolescent·e·s victimes de violence sexuelle et présentant des comportements sexuels problématiques.
En collaboration avec ses nombreux partenaires, Marie-Vincent répond aux besoins des enfants et des adolescent·e·s victimes de violence sexuelle, aux enfants présentant des comportements sexuels problématiques et à leurs familles.
Nous offrons également des services-conseils, des ressources et des outils pour aider les divers intervenant·e·s à soutenir et protéger les jeunes. Les intervenant·e·s gravitant autour des jeunes incluent les professionnel·le·s des milieux de l’éducation, de la santé et des services sociaux, de la petite enfance, des organismes communautaires ainsi que du secteur sociojudiciaire.
Nous offrons des services-conseils, sans frais, pour les intervenant·e·s du réseau de la santé et des services sociaux, les organismes communautaires, les membres du milieu sociojudiciaire ainsi que le réseau de l’éducation et de la petite enfance.
Ces services-conseils sont offerts par des intervenantes psychosociales et permettent d’offrir un soutien individualisé pour répondre à des questions ou être guidé dans une situation ou un cas précis en lien avec la violence sexuelle ou de comportements sexuels problématiques. Ce service ne constitue toutefois pas un service d’urgence et ne remplace pas un signalement à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ).
Il ne s’agit pas d’une ressource d’urgence. Les services-conseils nécessitent généralement 1 à 2 appels d’une durée moyenne de 30 minutes. Ils sont offerts, sur rendez-vous, en contactant la réception de Marie-Vincent au 514 285-0505. Le délai de retour d’appel varie entre 48 à 72 heures.
La consultation professionnelle peut être proposée, à la discrétion de l’équipe d’intervention psychosociale, dans le contexte d’une demande de services-conseils ou pour répondre aux besoins d’un jeune en attente de services thérapeutiques.
Ce service peut être pertinent lorsqu’un·e professionnel·le, qui agit directement auprès d’un jeune, a besoin d’être davantage outillé·e dans la préparation et le développement des compétences plus avancées en matière de violence sexuelle et de comportements sexuels problématiques. La consultation professionnelle est offerte lorsque les besoins évoqués lors de la demande de services-conseils dépassent les objectifs de soutien et d’informations ou concernent directement la psychothérapie. La consultation professionnelle nécessite 1 à 2 entretiens, offerts sans frais, par un·e thérapeute qui utilise ses domaines d’expertise pour répondre aux besoins et objectifs présentés par le ou la professionnel·le qui le ou la consulte. Si les besoins évoqués dépassent le cadre de ce service ou vont au-delà du nombre d’entretiens offerts, des rencontres de supervision en psychothérapie peuvent être proposées.
La supervision en psychothérapie est offerte par des psychologues ou psychothérapeutes ayant complété le cours requis de supervision.
Elle répond aux besoins liés à l’évaluation et à la thérapie, à l’amélioration et au développement de connaissances, de même qu’aux habiletés et aux comportements chez le ou la supervisé·e, dans l’exercice de sa profession, spécifiquement en matière de violence sexuelle et de comportements sexuels problématiques.
La supervision comporte des frais pour services professionnels et une attestation de supervision, conforme à l’exigence de l’Ordre des psychologues du Québec pour fins de formation continue, sera fournie. Toute demande de supervision doit au préalable être acheminée à l’équipe de la formation et à la direction clinique qui conviendra des coûts et modalités.
Signalez la situation en communiquant avec la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) de votre région, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. Votre identité demeurera confidentielle. Il n’est pas nécessaire d’avoir de certitude ou de preuve pour signaler une situation. Vous pouvez communiquer avec la DPJ pour lui faire part d’une situation que vous considérez inquiétante, compte tenu des confidences de l’enfant, des attitudes ou des comportements manifestés par celle-ci/celui-ci ou par ses parents. La DPJ évaluera la situation et déterminera si des mesures doivent être prises pour protéger l’enfant.
Toute personne, parent, professionnel·le travaillant auprès des enfants, employé·e du réseau de la santé et des services sociaux, enseignant·e, éducatrice ou éducateur œuvrant dans un milieu de garde et policières et policiers doivent signaler toute situation d’abus sexuel. Pour vous aider, consulter le document Faire un signalement au DPJ, c’est déjà protéger un enfant.
Quelques pistes pour vous aider à réagir si un enfant vous fait des confidences :
Les références doivent être faites par des professionnel·le·s qualifié·e·s et partenaires de Marie-Vincent, notamment :
Pour en savoir plus sur les critères de référence et le processus de référencement.
Non, les services sont fournis gratuitement aux jeunes et à leurs proches.
Pour les victimes de violences sexuelles, une demande d’indemnisation pour les victimes d’actes criminels (IVAC) doit être effectuée pour les enfants, adolescent·e·s et leurs proches afin que les services dont ils·elles bénéficient soient indemnisés.
Non, toute demande de services doit correspondre aux critères de référence de Marie-Vincent. Ces critères sont validés lors de la demande de services, lors de la préparation du dossier et seront confirmés lors de la prise en charge ou de l’assignation du dossier afin de nous assurer qu’un changement dans la situation de l’enfant ou l’adolescent·e n’ait pas d’impact sur son admissibilité.
La demande de services donne accès à l’évaluation des besoins de l’enfant ou de l’adolescent·e à Marie-Vincent. Il est toutefois possible que des services ne soient pas recommandés à Marie-Vincent suite à cette évaluation des besoins.
Le·la détenteur·trice de l’autorité parentale protégeant·e pourrait remplir une demande d’attestation en vue d’obtenir des services de santé ou des services sociaux reconnus par le ministre de la Justice pour un enfant en raison d’une situation de violence sexuelle ou familiale, y compris conjugale.
Le cas échéant, le·la détenteur·trice de l’autorité parentale protégeant·e doit fournir le document d’attestation de l’officier public lui permettant de consentir seul·e aux services requis pour son enfant.
Marie-Vincent favorise le maintien du soutien aux jeunes et à la famille pendant toute la période d’attente avant l’obtention de services. De cette façon, le·la professionnel·le référent·e ou les parents/adultes significatif·ives de l’enfant peuvent prendre contact avec un·e agent·e d’accès aux services de Marie-Vincent afin de partager toutes nouvelles informations pertinentes concernant la situation de l’enfant ou de l’adolescent·e.
Une réévaluation de la cote de priorisation pourra être effectuée par l’agent·e d’accès aux services de Marie-Vincent et des stratégies pourront vous être communiquées afin de soutenir l’enfant, l’adolescent·e référé·e et/ou ses proches.